http://www.lunion.presse.fr/article/faits-divers/deux-suicides-coup-sur-coup-a-la-prison-des-detenus-au-profil-different
Deux suicides coup sur coup à la prison Des détenus au profil différent
EN l'espace de deux semaines, deux suicides sont à déplorer au centre pénitentiaire de Laon.
Le dernier remonte à l'après-midi de samedi (l'union d'hier). Un jeune homme de 28 ans s'est pendu avec la ceinture de son pantalon. Il a attendu d'être seul, après l'appel au parloir de son compagnon de cellule.
Le lundi 20 septembre, c'est un prisonnier de 34 ans qui s'est donné la mort pendant que son codétenu dormait, en se pendant cette fois avec un drap découpé.
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Force est de constater néanmoins qu'à Laon, le nombre de suicides est déjà de trois depuis le début de l'année (en mai dernier, un homme de 55 ans avait été retrouvé mort dans son lit, dans sa cellule), soit autant qu'en 2009, année noire.
Blandine Leroy, substitut du procureur, y voit néanmoins plus un malheureux concours de circonstances qu'un vrai malaise. « Les deux détenus qui viennent de se donner la mort ont des profils différents. Ils n'étaient pas dans la même aile de la prison. »
Paradoxalement, le jeune homme de 28 ans qui s'est donné la mort samedi devait sortir trois jours plus tard. A priori, il devait même voir sa famille l'après-midi même. « C'était quelqu'un de fragile, mais aucun signe précurseur ne pouvait laissait présager cette issue à ce moment-là. Pour lui, les signaux étaient plutôt au vert », poursuit la substitut.
L'horizon de l'homme qui s'est suicidé le 20 septembre était plus bouché. Il avait encore de la prison à effectuer et souffrait peut-être d'un problème de stupéfiants. « À chaque suicide, nous avons une réunion à la prison pour voir si on aurait pu faire quelque chose, si certaines mesures peuvent être améliorées. Mais il y a des cas où vraiment on se sent impuissant. » De même, à chaque fois qu'une personne est écrouée, depuis deux ans, un entretien personnalisé est organisé avec le parquet. « S'il y a une fragilité éventuelle, nous le signalons à la détention. »
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j'avais déjà relevé ces trois suicides dans mon post d'hier intitulé "trois suicides septennaux dans la même prison..."
cet article me donne l'occasion d'y revenir et de ré-expliquer un peu ma théorie des cycles émotionnels humains :
l'humain fonctionne selon des cycles émotionnels qui démarrent à sa naissance. l'un de ces cycles est particulièrement important car il induit des périodes critiques chaque septième année de notre vie. lors de ces périodes critiques (qui vont chaque fois de six mois environ avant un anniversaire septennal à l'anniversaire suivant l'anniversaire septennal) nous pouvons passer par des épisodes revêtant des aspects très divers. l'un de ces aspects est la survenance de graves épisodes de dépression et c'est au moment de l'entrée dans cette "période critique septennale" que nous passons par un pic de pulsions qui peut s'avérer fatal si nous avons de gros problèmes : cela peut mener au suicide... et sans prévenir puisque nous passons pas des moments de "dépression foudroyante" : on est convaincu et on décide sur le champ de passer à l'acte. bien sûr toutes les variantes sont possibles.
mais même lorsqu'il s'agit de profils différents comme dans les trois cas cités ci-dessus, il y a une chose qui est identique dans les trois cas, c'est la position des personnes dans leur cycle psychique et émotionnel septennal respectif :
- 28 ans c'est la période critique septennale des 28 ans dans laquelle on entre à 27 ans et demi et dans laquelle on séjourne jusqu'à 29 ans.
- 34 ans c'est le moment de l'entrée dans la période critique septennale des 35 ans dans laquelle on entre à 34 ans et demi et dans laquelle on séjourne jusqu'à l'âge de 36 ans.
- 55 ans c'est le moment de l'entrée dans la période critique septennale des 56 ans dans laquelle on entre à 55 ans et demi et dans laquelle on séjourne jusqu'à l'âge de 57 ans.
nous avons donc trois situation cycliques quasi identiques... qui ont conduit ces personnes à se suicider. du moins ont elles été un élément important. c'est éventuellement ce qui peut expliquer qu'une personne de 28 ans peut se suicider subitement à trois jours d'être libérée : il se produit une sorte de "mirage négativiste" subit et une dépression foudroyante faisant apparaître le suicide comme solution unique, rapide et radicale à des problèmes accumulés, passés mais aussi futurs...
un autre cycle d'importance peut se vérifier : on se suicide de préférence le jour où on est né. né un lundi on risque plus de se suicider de dimanche soir à lundi soir, dimanche soir étant là aussi un "pic de pulsions" à l'entrée dans notre "jour critique émotionnel hebdomadaire".
ceci est lié à un autre cycle émotionnel qui est hebdomadaire et démarre également le jour de la naissance. comme il est hebdomadaire, - s'agissant d'un cycle psychique et émotionnel à pulsations de sept jours - le "down" hebdomadaire va se produire la vie durant toujours le même jour de la semaine, celui où on est né.
si on vérifie les suicides on constatera probablement qu'une majorité de personnes se sont suicidées leur jour de naissance, où le jour à côté.
ces cycles sont mathématiques et les périodes et jours à risques sont donc CONNUS A L'AVANCE : on peut donc en tenir compte.
et savoir qu'une personne qui a passé 20 ans, 27 ans, 34 ans, 41 ans, 48 ans, 55 ans, etc... sera potentiellement en danger de sombrer dans une dépression et si tel est le cas - car ce n'est pas systématique bien entendu - cette personne sera bien plus en danger qu'une autre personne en dépression. ceci du fait de sa situation dans une période "à risque particulier".
pour la prévention répétons les éléments à risque à retenir et dont on peut/il faut tenir compte à l'avance :
- arrivée d'une période critique septennale de notre cycle psychique et émotionnel septennal. (simple mais important : c'est vers six mois avant un anniversaire septennal)
- arrivée du jour critique émotionnel hebdomadaire - conséquence de notre cycle psychique et émotionnel à pulsations hebdomadaires : simple aussi... c'est le jour de la semaine où nous sommes nés.
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