mardi 20 octobre 2009

criminels récidivistes : surveiller les septennaux

Café Crimes : les criminels récidivistes

édition du 14 Octobre 2009 (Europe 1)
Quels moyens techniques et législatifs pourraient être mis en oeuvre pour éviter la récidive criminelle ?

Jacques Pradel en parle avec Georges Fenech, rapporteur de la loi sur la rétention de sûreté et auteur de l'essai Criminels récidivistes.

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j'ai ré-écouté l'émission suite à sa citation sur la Librairie 3ème oeil.
on y étudie l'affaire de l'assassinat de Nelly Cremel, tuée par Serge Mathey et Patrick Gateau.

et l'affaire répond tout à fait à ma théorie et ma proposition pour ce qui est des moyens techniques pour éviter la récidive : ne pas libérer les personnes à l'arrivée de leur période critique septennale, et en cas de libération, les surveiller très étroitement. examiner les crimes sous l'angle des cycles physique, psychique et émotionnel.

la récidive est quasiment "septennale par définition" : ce sont des pulsions qui sont à l'origine de certains types de passages à l'acte, et ces pulsions sont le fait de différents cycles psychiques : un cycle hebdomadaire pour le jour critique émotionnel et le jour critique physique, et un cycle septennal pour la période critique septennale. cela permet de savoir et par conséquent de prévoir qu'un individu risque plus de passer à l'acte tel jour que tel autre jour, et qu'il risque plus de passer à l'acte à tel moment précis de sa vie.


Serge Mathey a 26 ans : pour lui il faudrait voir (au moyen de la date de naissance) quelle est la situation des cycles courts (jour critique émotionnel et jour critique physique = jours de pulsions/désinhibition).

Patrick Gateau est né en 1957 : déjà criminel au moment de l'arrivée de sa période critique septennale des 28 ans, en juin 1984 (je n'ai pas trouvé la date du crime pour voir si jour critique émotionnel mais ce pourrait être jeudi - Cremel c'est jeudi et 27/01/1977 attentat à la pudeur c'est jeudi) (la période critique septennale, période à risque démarre avec un pic à risque important à 27 ans et demi - période "haute" de l'effet pulsions/désinhibition).

il récidive le 2 juin 2005 après être sorti de prison : il entre probablement à ce moment là (ou n'en est pas loin) dans sa période critique septennale des 49 ans. (pic à risque à 48 ans et demi).

or on sait que :

- certains criminels - les psychopates plus encore - ont tendance à passer aux actes à l'arrivée de leurs périodes critiques septennales

- certains criminels - les psychopathes plus encore - ont tendance à passer aux actes :
- à l'arrivée de leur jour critique émotionnel (donc la veille au soir du jour critique émotionnel) ou le jour critique émotionnel lui-même.

- à l'arrivée de leur jour critique physique (donc la veille au soir du jour critique physique) ou le jour critique physique lui-même.


les périodes critiques - périodes à risque - sont connues à l'avance.

les voici pour Patrick Gateau, qui est en fait un récidiviste septennal :

naissance 1957.
1964
1971
1978 21 ans
1985 28 ans Jeannine Brendle
1992 35 ans
1999 42 ans
2006 49 ans Nelly Cremel
2013 56 ans
2020 63 ans.

la période critique démarre chaque fois environ six mois avant l'anniversaire septennal : la personne passe alors par un pic de pulsions : cela peut avoir pour conséquence que les récidives arrivent de préférence à ce moment là. la période critique dure ensuite environ un an à un an et demi après cet anniversaire septennal et l'ensemble de cette période est à considérer comme période à risque.
le second élement important est le jour critique émotionnel - jour à risque de passage à l'acte : c'est le jour de la semaine où la personne est née en raison d'une règle mathématique pour un cycle psychique de sept jours qui démarre le jour de la naissance. un criminel aura tendance à agir ce jour là et un récidiviste à récidiver, donc toujours le même jour de la semaine, celui où il est né.
un troisième élément est le jour critique physique également jour de pulsions. un quatrième élément est la proximité de la date anniversaire également période de pulsions.

la prise en compte de tous ces éléments permettrait de gérer et surveiller, prévoir certains "comportements à risque" chez certains "individus à risque". (pour s'en convaincre il suffit d'analyser les cas arrivés).

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