vocation septennale ?

nouvelobs :

Sabotages à la SNCF: neuf personnes déférées au parquet samedi
AP | 14.11.2008 | 18:56
Les neuf personnes interpellées mardi dans l'enquête sur les récents sabotages contre les installations de la SNCF doivent être déférées samedi matin au parquet de Paris et présentées dans la foulée à un juge d'instruction antiterroriste en vue de leur éventuelle mise en examen, a annoncé le procureur de la République de Paris, Jean-Claude Marin, vendredi soir.

Alors que les gardes à vue expirent samedi matin, le parquet a décidé de joindre les deux enquêtes -l'une portant sur la mouvance anarcho-autonome ouverte en avril, l'autre sur les actes de malveillance ayant visé la SNCF- pour ouvrir samedi une seule information judiciaire pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste", "dégradations en réunion dans une perspective terroriste" et "direction d'une structure à vocation terroiste", a précisé Jean-Claude Marin lors d'une conférence de presse.

"Le but de cette entreprise est bien d'atteindre les institutions de l'Etat" et "de parvenir par la violence, je dis bien par la violence et non pas par la contestation, à troubler les systèmes économiques, politiques et sociaux", a souligné le magistrat pour justifier le caractère terroriste de cette enquête.

Parmi les neuf personnes, les enquêteurs distinguent deux groupes: le "noyau dur", autour de son leader présumé, un ancien élève d'une grande école de commerce, âgé de 34 ans, qui comprend cinq personnes au total, et quatre autres personnes dont l'implication directe dans les sabotages contre la SNCF n'a pas pu être établie.

Julien C., chef présumé de la "cellule invisible", devrait être mis en examen samedi pour avoir été le dirigeant d'une structure à vocation terroriste, un crime passible de vingt années de réclusion criminelle en cour d'assises. Les quatre autres membres présumés du "noyau dur" devraient se voir reprocher des destructions à caractère terroriste, un délit passible de dix ans d'emprisonnement, tout comme l'association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste reprochée aux neuf membres présumés du groupe.
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les vocations de leaders et les passages aux actes ont tendance à "mûrir" en période critique septennale... à 34 ans et demi on entre dans la période critique des 35 ans.