jeudi 13 novembre 2008

récidive de la période critique septennale

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FAIT DIVERS
Un jeune poignardé à Grenoble : réunion ce jeudi à l'Elysée
NOUVELOBS.COM | 13.11.2008 | 16:04

Nicolas Sarkozy réunit ce jeudi les ministres de l'Intérieur, de la Santé et de la Justice pour faire le point sur le meurtre d'un étudiant à Grenoble, poignardé par un homme qui s'était échappé d'un hôpital psychiatrique.

Le président français convoque, ce jeudi 13 novembre à 16h00, les ministres de la Justice, de la Santé et de l'Intérieur afin de faire un point sur l'affaire du jeune homme poignardé à Grenoble mercredi. Il fera "le point sur les circonstances exactes de ce meurtre" et "examinera toutes les mesures nécessaires pour éviter qu'un tel drame se reproduise", a indiqué la présidence dans un communiqué. Nicolas Sarkozy dit également sa "consternation" devant la mort de l'étudiant et "exprime sa sympathie très attristée aux parents et à l'entourage de la victime".
Cet étudiant-chercheur d'une école d'ingénieur est décédé dans la soirée de mercredi, vers 22h45 au CHU de Grenoble qui l'avait admis dans un état critique, après qu'il eut reçu un coup de couteau dans le ventre. Ses blessures ont été provoquées par un homme de 56 ans qui s'était échappé d'un hôpital psychiatrique où il était placé d'office après des faits similaires.

Schizophrénie

L'équipe médicale de l'hôpital où était interné le déséquilibré, n'avait pourtant observé aucun signe laissant "présager qu'il allait commettre" de tels "actes", a déclaré à RTL le directeur de l'hôpital de Saint-Egrève (Isère).
"Rien, en ce qui concerne l'équipe médicale, qui a observé ce patient ces derniers temps, ne laissait présager qu'il allait commettre des actes de la nature de ceux qui lui sont reprochés aujourd'hui", a déclaré le directeur, Michel Gellion, peu avant le décès de l'étudiant.
"L'équipe médicale estimait qu'il y avait nécessité de le réhabiliter dans le sens où il faut le réhabituer à vivre dans la cité", a-t-il poursuivi.
Mercredi, l'homme, qui souffrirait de schizophrénie, a fugué, pris un bus pour Grenoble, acheté un couteau avant de frapper le premier passant venu, un étudiant de 26 ans. Par le passé, il avait déjà commis trois agressions du même type, blessant grièvement trois personnes.
Mercredi, il n'avait pas d'autorisation de sortie mais les prochains jours, les médecins comptaient lui accorder "des sorties d'essai", a précisé le directeur.
"La dangerosité est un critère qui n'est pas facile à prendre en compte par l'équipe médicale. Il est surtout difficile de mesurer la progressivité de la 'guérison' que l'on peut espérer", a-t-il ajouté.
"Dans les derniers mois, il n'avait pas eu de comportement tel qu'il justifiait d'être admis en UMD" (unité pour malade difficile), a-t-il poursuivi.
L'hôpital a ouvert une enquête interne pour déterminer les conditions de sortie du patient. Il a par ailleurs été placé en isolement depuis les faits.

Des faits similaires

L'homme serait l'auteur de trois faits similaires par le passé, qui auraient abouti à son placement d'office en hôpital psychiatrique. En 1989, il a poignardé dans le ventre un clochard à Grenoble, en 1995 un autre passant dans la ville après s'être échappé de l'hôpital, puis en 2006 un résident d'une maison de retraite de Miribel-les-Echelles (Isère).


Expertise sur la responsabilité pénale

Le parquet de Grenoble a annoncé avoir ordonné une expertise devant établir si le malade mental qui a tué un étudiant la veille à Grenoble pouvait être considéré comme pénalement responsable.
L'expertise doit établir "si son discernement a été altéré ou aboli" au moment du meurtre, a déclaré le procureur de la République de Grenoble, Jean Philippe.
Cette expertise s'inscrit dans le cadre d'"une information judiciaire pour meurtre" ouverte par le parquet, a-t-il précisé.

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je reviens sur ce drame que l'on aurait peut-être pu éviter si l'on avait pris en compte le cycle psychique et émotionnel et ses périodes critiques septennales...

il s'agit d'un multirécidiviste septennal :
1989 était le prolongement de la période critique septennale des 35 ans. (la période critique des 35 ans dure en principe de 34 ans et demi à 36 ans, mais chez une personne réellement troublée elle peut ne pas s'arrêter à ce moment là, elle pourra s'arrêter plus tard voire ne pas s'arrêter du tout).
la personne peut alors donner l'impression d'être "guérie" mais elle ne l'est pas : elle peut rester dangereuse, mais surtout elle peut le redevenir vraiment à l'entrée de la période critique septennale suivante et c'est ce qui a l'air de s'être passé ici)
car
1995 est lié à la période septennale suivante, celle des 42 ans : c'est le moment où en quelque sorte Mr Hyde se réveille à nouveau s'il a fait une pause... cette pause pouvant durer sept années d'une période critique à l'autre.
en 2001 rien, la personne étant probablement en prison ou internée : mais il n'est pas impossible qu'elle se soit fait remarquer à l'occasion de sa période critique septennale des 49 ans. à voir car ce serait un indice intéressant.
en 2006 : récidive probablement au moment de l'entrée dans la période critique septennale des 56 ans (cette entrée qui est un pic de pulsions a lieu à 55 ans et demi environ)
et enfin, le drame qui vient d'arriver : l'individu se trouvant en pleine période critique des 56 ans.

que faire alors ?

un individu qui est constaté ou suspecté d'être un "acteur septennal" lors d'un premier passage à l'acte en période critique septennale, doit être surveillé selon la gravité de son acte, lors des périodes critiques septennales suivantes, en particulier lors de l'arrivée de la période critique (assez précisément six mois avant l'anniversaire septennal)
ici l'intéressé a pu récidiver lors de la période critique suivante en 1995 - ce qui aurait peut-être pu être évité si on avait appliqué la règle du cycle psychique et émotionnel qui permet de connaître largement à l'avance les "périodes à risque". et l'intéressé a apparemment encore une fois pu passer à l'acte lors de la période critique sur-suivante (en 2006) alors que là aussi on connaît à l'avance la période de dangerosité des 56 ans : période à fort risque de récidive, surtout compte tenu des antécédents.


en fait on ne pouvait probablement pas savoir tout çà, puisque le cycle psychique et émotionnel et ses périodes critiques septennales sont des phénomènes totalement inconnus encore aujourd'hui, y compris de la médecine : il s'agit d'une découverte nouvelle majeure que j'ai faite par la simple observation plus précise de multiples faits divers et comportements humains, en comparant leurs dates et les âges si possible précis des personnes impliquées. (voir les très nombreux exemples de ce blog, de mon blog biorythmes aussi, ainsi que de mon forum biorythmes).
http://biorythmes.blogspot.com/
http://biorythm.online.fr/bb/

argument à discuter quand même, dans le présent cas : un médecin peut-il dire que "rien ne laissait présager" alors que cette personne a failli déjà tuer quelqu'un à trois reprises, la dernière fois en 2006... la quatrième étant la bonne... ?

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