jeudi 13 novembre 2008

déséquilibré récidiviste septennal

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Grenoble : un jeune poignardé par un déséquilibré
NOUVELOBS.COM | 13.11.2008 | 08:43

Un jeune homme de 26 ans a été poignardé en plein centre-ville de Grenoble (Isère), dans la matinée du mercredi 12 novembre, apprend-t-on de source proche de l'enquête. Cet étudiant-chercheur d'une école d'ingénieur est décédé dans la soirée, vers 22h45 au CHU de Grenoble qui l'avait admis dans un état critique, après qu'il eut reçu un coup de couteau dans le ventre. Ses blessures ont été provoquées par un homme de 56 ans qui s'était échappé d'un hôpital psychiatrique où il était placé d'office après des faits similaires. L'agresseur se serait échappé, peu avant les faits, de l'hôpital de Saint-Egrève (Isère), au cours de sa promenade dans le parc auquel il disposait d'un accès libre. Après sa fugue, il aurait pris le bus pour Grenoble, aurait acheté un couteau puis aurait poignardé l'étudiant qui se trouvait dans une rue commerçante.

Schizophrénie

L'équipe médicale de l'hôpital psychiatrique, où était interné le déséquilibré qui a tué un étudiant à Grenoble mercredi, n'avait pourtant observé aucun signe laissant "présager qu'il allait commettre" de tels "actes", a déclaré à RTL le directeur de l'hôpital de Saint-Egrève (Isère).
"Rien, en ce qui concerne l'équipe médicale, qui a observé ce patient ces derniers temps, ne laissait présager qu'il allait commettre des actes de la nature de ceux qui lui sont reprochés aujourd'hui", a déclaré le directeur, Michel Gellion, peu avant le décès de l'étudiant.
"L'équipe médicale estimait qu'il y avait nécessité de le réhabiliter dans le sens où il faut le réhabituer à vivre dans la cité", a-t-il poursuivi.
Mercredi, l'homme, qui souffrirait de schizophrénie, a fugué, pris un bus pour Grenoble, acheté un couteau avant de frapper le premier passant venu, un étudiant de 26 ans. Par le passé, il avait déjà commis trois agressions du même type, blessant grièvement trois personnes.
Mercredi, il n'avait pas d'autorisation de sortie mais les prochains jours, les médecins comptaient lui accorder "des sorties d'essai", a précisé le directeur.
"La dangerosité est un critère qui n'est pas facile à prendre en compte par l'équipe médicale. Il est surtout difficile de mesurer la progressivité de la 'guérison' que l'on peut espérer", a-t-il ajouté.
"Dans les derniers mois, il n'avait pas eu de comportement tel qu'il justifiait d'être admis en UMD" (unité pour malade difficile), a-t-il poursuivi.

Des faits similaires

L'homme serait l'auteur de trois faits similaires par le passé, qui auraient abouti à son placement d'office en hôpital psychiatrique. En 1989, il a poignardé dans le ventre un clochard à Grenoble, en 1995 un autre passant dans la ville après s'être échappé de l'hôpital, puis en 2006 un résident d'une maison de retraite de Miribel-les-Echelles (Isère).
Le parquet de Grenoble devrait s'entendre avec les médecins-psychiatres de l'hôpital de Saint-Egrève pour vérifier si l'homme est en mesure d'être entendu, puis va "demander une expertise très précise sur son état mental afin de déterminer si l'intéressé peut ou non être jugé", a-t-on indiqué de source judiciaire.

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rien ne laissait présager... sauf qu'il avait 56 ans, et se trouvait en pleine période critique septennale.
il faudrait connaître la date de naissance exacte et celle des faits antérieurs aussi et s'intéresser plus en détail à ses comportements car je pense qu'il s'agit d'un récidiviste septennal (jours critiques ?); le lien n'est pas tout à fait flagrant mais :
1989 : 37 ans (lien avec la période critique septennale des 35ans)
1995 : 43 ans (période critique septennale des 42 ans)
2006 : 55 ans (entrée dans la période critique septennale des 56 ans)

si l'on tient compte des périodes critiques septennales on se méfie d'un tel individu, récidiviste, qui peut devenir dangereux, surtout en période critique, sans qu'il n'y ait grand signe précurseur...


les schizophrénies ont un lien avec le cycle psychique et émotionnel septennal... forcément, puisqu'il s'agit du cycle qui régit nos humeurs et nos états psychiques...
non seulement les manifestations de la schizophrénie ont tendance à "démarrer" à l'entré d'une période critique septennale ou durant cette période, mais les pics ou le risque de délire et disfonctionnement pouvant être grave (c'est le cas ici) atteignent leur maximum lors de l'entrée dans la période critique ou au cours de celle-ci. (voir mon "calendrier" dans la colonne de droite).

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