Un psychiatre condamné pour un meurtre commis par un de ses patients
Un médecin de l'hôpital de Saint-Egrève, qui suivait un schizophrène qui a poignardé un étudiant en pleine rue de Grenoble, a été condamné à dix-huit mois de prison avec sursis.
C’est une affaire rarissime en France qui risque de secouer le milieu de la santé mentale : la condamnation d’un psychiatre pour des actes commis par un patient. A l’issue du procès du Dr Lekhraj Gujadhur, poursuivi pour homicide involontaire après le meurtre d’un passant en 2008 par un de ses malades atteint de schizophrénie, le jugement du tribunal correctionnel de Grenoble est tombé mercredi : 18 mois de prison avec sursis. L’établissement psychiatrique où travaillait ce médecin à Saint-Egrève (Isère), également poursuivi, a lui été relaxé. Le Dr Gujadhur, aujourd’hui retraité, va faire appel de sa condamnation selon son avocat.
En 2012, une psychiatre libérale avait déjà été condamnée à de la prison avec sursis à Marseille dans une affaire similaire, mais elle avait été relaxée en appel pour cause de prescription des faits. (...) Le 12 novembre 2008, Jean-Pierre Guillaud, 56 ans, atteint de psychose délirante chronique depuis près de quatre décennies et déjà auteur d’agressions à l’arme blanche mais autorisé à des sorties non surveillées dans le parc de l’établissement, s’était échappé de l’hôpital. Il a pris le car pour le centre de Grenoble à une dizaine de kilomètres, s’est acheté un couteau et a tué le premier venu dans la rue, un jeune étudiant de 26 ans, Luc Meunier, qui finissait un doctorat en génie mécanique. L’instruction avait montré une prise en charge sans aucune cohérence de ce patient, par à-coups, le malade errant entre différents services et hôpitaux pendant des années. Peu avant les faits, alors qu’il était hospitalisé, celui-ci n’avait rencontré aucun médecin. «Ce patient était connu. Il a tenu des propos délirants et inquiétants les jours précédant le meurtre, a raconté lors du procès Me Gerbi, avocat de la partie civile. Or, il n’a pas eu le moindre contact avec un médecin psychiatre ces jours-là.» (...)
http://www.liberation.fr/france/2016/12/14/un-psychiatre-condamne-pour-un-meurtre-commis-par-un-de-ses-patients_1535211
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un drame de la période critique septennale des 56 ans. pas de donnée de naissance qui permettrait de regarder la situation le jour du drame et l'éventuel élément déclencheur. apparemment récidiviste septennal déjà hospitalisé en 1980 (période critique septennale des 28 ans) et agression en 1995 (période critique septennale des 42 ans)
http://rythmescycleshumains.blogspot.fr/2014/01/schizophrene_24.html
affaire similaire effectivement... l'autre drame cité, concernant la condamnation d'une psychiatre en 2012, est aussi un drame de la période critique septennale (Joel Gaillard se trouvait dans sa période critique septennale des 35 ans, jour P1 - lorsqu'il a tué à coup de hache le compagnon de sa grand'mère).
(en matière de psychiatrie notamment, les périodes critiques septennales sont des périodes particulièrement à risque en raison des pulsions pouvant alors survenir)
ces rythmes qui déterminent notre forme et nos humeurs et parfois mènent à des actes incontrôlés...
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