décès

Un homme retrouvé mort, son fils soupçonné puis hospitalisé  Un octogénaire a été retrouvé mort lundi soir près de l'avenue de Muret, à Toulouse. Son fils, accusé de la mort de sa mère voilà 20 ans, a été placé en garde à vue puis hospitalisé hier. Les voisins ont donné l'alerte lundi soir. Ils ne cachaient pas leur inquiétude après avoir constaté que depuis le week-end, la baie vitrée de l'appartement du 1er étage restait ouverte. En même temps, l'habitant du logement demeurait invisible. Quand les policiers sont arrivés dans cet immeuble situé entre l'avenue de Muret et le parc de Fontaine-Lestang, la porte de l'appartement était fermée.  À l'intérieur, dans un désordre important, le corps sans vie du propriétaire a été retrouvé sur le dos. Cet homme âgé de 87 ans ne portait pas de trace de coup apparent mais les policiers ont quand même mis en évidence des choses «bizarres», qui pouvaient s'apparenter à des traces de lutte. Le fils a tué sa mère voilà 20 ans… «Des vérifications s'imposaient», estime une source proche du dossier. Et très vite les voisins ont évoqué avec les enquêteurs de l'astreinte criminelle de la sûreté départementale le passé. Au milieu des années quatre-vingt-dix, voilà environ 20 ans, l'épouse de Michel Durand est morte dans des circonstances très particulières, tuée par son fils en pleine démence. L'enquête s'était conclue par l'irresponsabilité pénale du suspect qui avait été placé dans un centre de soins spécialisés. À l'époque, son père avait également subi les violences de son fils. Aujourd'hui âgé de 64 ans, cet homme vit dans son propre appartement à proximité de l'avenue de Muret. Malgré les soins, il demeurerait dans un équilibre psychologique précaire, rythmé par de nombreux séjours en établissement psychiatrique et avec un traitement lourd… Son père, malgré son âgé et sa fatigue, restait son tuteur «officiel» mais selon des témoins, le fils s'occupait désormais de son père. Un octogénaire qui vivait, d'après les constatations réalisées dans son appartement, dans des conditions difficiles. Même si lundi soir, le médecin légiste n'a pas mis en évidence dans ses premières constatations des traces de violence, le parquet dont un magistrat se trouvait sur place a demandé l'arrestation du fils. Il a donc été placé en garde à vue malgré son état et sa fébrilité en attendant la suite des investigations et une autopsie qui a été pratiquée hier après-midi à l'institut médico-légal de Rangueil. Cet examen «n'a pas mis en évidence de trace suspecte», a confirmé hier soir une source proche du dossier. La mort pourrait donc être naturelle mais des analyses doivent encore être réalisées pour écarter l'acte d'un tiers. Le suspect, que les policiers n'ont finalement pas pu entendre, a été transféré hier dans la matinée vers une unité de soins psychiatriques où il a été hospitalisé. Les investigations se poursuivent pour définitivement confirmer que le fils n'est pas responsable de la mort de son père.
http://www.ladepeche.fr/article/2016/09/14/2418428-un-homme-retrouve-mort-son-fils-soupconne-puis-hospitalise.html
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(périodes critiques septennales des 42 puis 63 ans ? - rythmes courts à voir)