samedi 16 janvier 2016

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Il roulait avec une photo de Salah Abdeslam et possédait un arsenal: 3 ans de prison L’homme a expliqué à la barre que s’il roulait en voiture avec, accrochée sur le pare-soleil, la photo de Salah Abdeslam, c’était dans le but de pouvoir l’«identifier» s’il était amené à le croiser et de le dénoncer. Il n’a pas convaincu...
Un homme de 41 ans a été condamné ce vendredi en France à trois ans de prison ferme après la découverte par la police dans sa voiture d’une photo du jihadiste en cavale Salah Abdeslam, impliqué dans les attentats de Paris, et d’un arsenal de guerre chez lui. Jugé devant le tribunal de Valence, Mouez Dridi, musulman très pratiquant, cariste intérimaire, a expliqué à la barre que s’il roulait en voiture avec, accrochée sur le pare-soleil, la photo de Salah Abdeslam, c’était dans le but de pouvoir l’«identifier» s’il était amené à le croiser et de le dénoncer. Pour rappel, Salah Abdeslam, 26 ans, soupçonné d’avoir eu au moins un rôle-clé de logisticien dans les attentats de novembre à Paris (130 morts), s’est évaporé dans la nature depuis son exfiltration de Paris par des amis le lendemain des attentats. Pas convaincu, le procureur, Eric Sandjivy, a rappelé qu’avant d’être arrêté lors d’un contrôle de routine, Mouez Dridi avait été vu en train de prier sur une piste d’athlétisme proche de Valence. La police l’avait alors signalé aux services du renseignement, conduisant les autorités à ordonner, dans le cadre de l’état d’urgence, une perquisition à son domicile le 10 décembre. «Loup solitaire» Chez lui, les enquêteurs découvrent un arsenal de guerre jugé d’autant plus inquiétant que beaucoup d’armes sont chargées et prêtes à tirer: un pistolet-mitrailleur, une carabine, un pistolet Mauser et «pas moins de 503 munitions», souligne le procureur. La police tombe aussi sur une épée, une machette, une tenue militaire. Le prévenu détenait aussi un sabre sur lequel il avait collé un petit drapeau de l’Arabie Saoudite et la Chahada, la profession de foi des musulmans. Pour le procureur, Mouez Dridi «a tout du loup solitaire: un individu incontrôlable parce que non ciblé, non fiché». «Voilà ce que Daech cherche: créer des tueurs potentiels», a insisté le magistrat. L’avocate de Mouez Dridia de son côté assuré que son client «n’a pas eu l’intention d’utiliser ces armes, il ne sait pas s’en servir».
http://www.lavenir.net/cnt/DMF20160115_00764432

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(période critique septennale des 42 ans)

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