jeudi 9 octobre 2014

mystère

Le Rove : dix ans après, le mystère de l'affaire Popov ressurgit
Une femme brûlée vive au Rove, un mari acquitté et une enquête qui repart Me Patrice Reviron est un avocat aussi entêté que persévérant. Voilà dix ans qu'il soutient que son client, Gennady Popov, un citoyen russe de 45 ans, est innocent et la cour d'assises des Alpes-Maritimes lui a donné raison en appel il y a deux ans. Après avoir été condamné en première instance à Aix en 2011 à 15 ans de réclusion, elle l'a acquitté en juin 2012. Et depuis deux ans, Gennady Popov et sa fille Anastasia, 22 ans, continuent de vouloir savoir comment leur épouse et mère est morte. Son corps avait été retrouvé incendié dans une voiture le 4 octobre 2004 dans leur Opel Vectra sur la commune du Rove.
Quid du parcours de vie de ce fils de colonel de l'Armée rouge, créateur à Moscou d'une chaîne de restaurants ? Il avait atterri à Marseille en 2002, avec pour projet de monter une usine à béton. La justice avait estimé dans un premier temps que le mari avait un mobile pour tuer. Leur fille avait évoqué une dispute la veille des faits. Avant de revenir sur ses déclarations après une rencontre autorisée par le juge avec son père. Son épouse était allée faire le plein d'essence, après avoir déposé son mari dans une pizzeria.
 La piste d'un marginal bulgare Deux heures plus tard, sa femme était retrouvée brûlée vive. Popov n'aura de cesse de nier le crime. Pour le juge et les premiers jurés, les disputes conjugales fréquentes façonnaient un mobile et l'incendie était bien criminel : Natalia était vivante lorsque l'incendie aurait pris au niveau du plancher côté conducteur. Mais les preuves sont rares. La piste d'un marginal bulgare présent dans le secteur n'aurait été que peu exploitée, celle d'un autre ressortissant russe également. Or la Cour de cassation vient de casser l'arrêt de la chambre de l'instruction d'Aix qui refusait de rouvrir l'enquête à la demande du mari acquitté et de sa fille. C'est la cour d'appel de Montpellier qui sera saisie. "Deux ans de perdus, mais une belle victoire d'étape", commente Me Reviron. La justice saura-t-elle faire la lumière sur ce mystérieux dossier ? Pour les besoins d'un reportage de la chaîne russe NTV, Anastasia est retournée ces jours-ci sur les lieux du crime de sa mère. Source : La Provence le 6 octobre 2014
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(période critique septennale des 35 ans ?)

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