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Meurtre d'une ado en 2012: le suspect n'ira pas en assises
 La juge du tribunal de la jeunesse de Bruxelles a fait part, mercredi en fin de matinée, de sa décision de ne pas se dessaisir du cas du suspect dans le meurtre de Laure, l'adolescente de 16 ans étranglée le 9 mai 2012 à Neder-over-Heembeek. Elle a décidé de prolonger le maintien du jeune homme de 19 ans en Institution Publique de Protection de la Jeunesse (IPPJ) jusqu'à ses 20 ans. La juge a estimé que les mesures appliquées, soit le placement en IPPJ et le suivi de thérapies personnelle et familiale, étaient adéquates et qu'elles apportaient des résultats. Les rapports de l'IPPJ ont fait état d'évolutions chez le jeune suspect, a mentionné la décision rendue mercredi. La juge a également fixé l'examen des intérêts civils et l'examen de la responsabilité civile des parents du jeune au 18 novembre prochain à 9h30. Le parquet et la partie civile avaient, eux, demandé que le juge se dessaisisse du dossier et que le suspect soit renvoyé devant une juridiction pour adultes, soit devant la cour d'assises puisqu'il s'agit d'un meurtre. Mercredi, le conseil des parents de la victime, Me Réginald de Béco, a annoncé qu'il ferait appel de cette décision. "La version que l'intéressé donne ne tient pas la route", a dit l'avocat. "Il avoue qu'il a voulu la tuer, qu'il se rendait compte de ce qu'il faisait, puis il dit qu'il n'a pas appelé les secours parce qu'il était paniqué, sous le choc de son geste", a-t-il précisé.
 Les faits s'étaient déroulés le 9 mai 2012 vers 16h au domicile familial de l'auteur présumé du meurtre, à Neder-over-Heembeek. Selon l'enquête, le suspect et la victime se trouvaient dans la chambre de celui-ci et se sont disputés. La victime avait reproché à son petit ami de l'avoir à nouveau trompée avec une autre fille. C'est alors qu'il avait étranglé la jeune femme. Le jeune homme a avoué qu'il avait voulu arracher la vie de sa petite amie lorsqu'il avait senti qu'elle allait le quitter. Il n'avait pas supporté que sa petite amie échappe à son contrôle, ont souligné les psychiatres dans leurs rapports, relus à l'audience mercredi. Le suspect n'avait téléphoné à un de ses amis qu'à 16h21, soit une vingtaine de minutes après l'heure du décès déterminée par les médecins légistes. Ensuite, vers 17h, le frère du suspect avait téléphoné à leur père. Le suspect, son ami, son frère et son père étaient alors tous sur place aux environs de 17h. Ce n'est qu'à 17h40 que le père avait passé l'appel aux services de secours. La mère du suspect se trouvait elle au rez-de-chaussée de la maison lorsque le drame a eu lieu et a affirmé qu'elle n'avait ni entendu quoi que ce soit ni été avertie par son fils de ce qu'il venait de se produire. Mercredi, la juge a rappelé que de lourdes suspicions existaient sur le jeune et sa famille selon lesquelles ils auraient tenté de se débarasser du corps de la victime avant d'appeler les secours. Toutefois, aucun autre membre de cette famille n'avait été inculpé. Source : Belga le 8 octobre 2014 La Fondation Laure Nobels Les parents de la jeune victime ont créé la Fondation Laure Nobels . Elle a pour but de venir en aide aux jeunes écrivains de 14 à 23 car Laure aimait la lecture et l'écriture. http://www.fondationlaurenobels.be/laure-nobels/ YouTube https://www.youtube.com/watch?v=FKvDIfyXjTk
http://www.skcenter.org/forum/index.php?showtopic=14050&hl=

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