C'est le sourire aux lèvres que Simon Charbonneau a quitté la salle d'audience du palais de justice, hier, en direction du pénitencier.
Trapu, les cheveux très courts et portant un survêtement de sport, l'homme au passé judiciaire fourni a pourtant récolté 11 ans de prison pour la mort de sa conjointe, la Jonquiéroise Marie-Élyse Tremblay. D'abord accusé de meurtre non prémédité, il a plaidé coupable à l'accusation réduite d'homicide involontaire, coupant court à son procès qui s'amorçait. Il s'agit d'une entente entre la Couronne et la défense.
«Il est soulagé, c'est un stress incroyable qui tombe, autant pour lui que pour la famille de la victime, a expliqué son avocat, Me Martin Latour. On se réjouit que tout le monde puisse passer à autre chose.»
Sa victime avait été étranglée dans un modeste immeuble à logements de Roxton Pond, le 28 février 2011. Elle était âgée de 25 ans.
Simon Charbonneau, aujourd'hui âgé de 30 ans, avait été arrêté deux jours plus tard. (...)
En novembre et décembre dernier, dit-il, son client a aussi participé, en prison, à un programme de sensibilisation à la violence.
Comment expliquer l'accusation réduite? Me Latour rappelle que l'accusé, tout comme la victime, était intoxiqué au moment des faits. Il avait consommé de l'alcool, de la marijuana et des méthamphétamines. «Ça atteint l'intention, dit l'avocat. Ce n'est pas comme tirer huit projectiles. Il n'y a pas eu d'acharnement.»
Pas de témoin non plus. Le procès aurait donc reposé sur une preuve dite circonstancielle qui aurait été aisément attaquée. «On a tenu compte des défenses appréhendées», a précisé Me Harbour.
Avalisant la suggestion des parties, le juge de la Cour supérieure Gaétan Dumas a néanmoins souligné les facteurs aggravants: il s'agit d'un cas de violence conjugale et d'abus d'autorité. La victime avait tenté plusieurs fois de quitter son conjoint violent, mais sans succès. Elle retournait constamment auprès de lui en retirant sa plainte faite aux policiers.
«La famille a vu une escalade de violence», a dit le juge Dumas. Il a aussi ajouté que l'accusé n'a exprimé «aucun remord ou reconnaissance du tort causé à la famille et à la société».
Simon Charbonneau ne s'est pas non plus exprimé en cour. Hormis par son sourire.
http://www.lapresse.ca/le-quotidien/actualites/201401/09/01-4727003-11-ans-pour-charbonneau.php
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apparemment un drame de la période critique septennale des 28 ans. jour critique émotionnel ?
ces rythmes qui déterminent notre forme et nos humeurs et parfois mènent à des actes incontrôlés...
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