mardi 17 décembre 2013

drame

Drame de l'euthanasie aux assises du Var: il tue son épouse malade et rate son suicide
Au moment où un groupe de citoyens français rend son avis sur la question, une douloureuse affaire d'euthanasie attend cette semaine, au palais de justice de Draguignan, les jurés de la cour d'assises du Var. Ils auront à décider du sort de Pierre, un retraité de 83 ans, qui en mars 2011 à Draguignan, a accédé à la demande de son épouse très malade, en l'aidant à mettre fin à ses jours. Dans ce projet tragique, élaboré en commun, il était convenu qu'il se suiciderait ensuite pour la rejoindre dans l'au-delà. Mais il avait échoué dans sa tentative, ce qui lui vaut aujourd'hui de devoir répondre du chef d'assassinat.
De lundi à mercredi, la cour d'assises examinera les ressorts de cette affaire, où la dimension psychologique sera prépondérante. Les faits remontent à la nuit du 8 au 9 mars 2011, au matin duquel le corps sans vie de Ginette, 83 ans, avait été retrouvé dans l'appartement du couple à Draguignan. Il reposait dans une pièce aménagée pour les soins de dialyse, auxquels la victime était astreinte depuis dix-neuf ans, pour une sévère affection rénale, qui s'était encore aggravée récemment. L'autopsie a confirmé les déclarations de Pierre, qui avec un cathéter avait aidé Ginette à se vider de son sang. Des expertises complémentaires ont précisé qu'il n'existait aucune autre lésion susceptible d'entraîner la mort. Quant à Pierre, il avait tenté de se donner la mort en s'enfermant la tête dans un sac plastique. N'y parvenant pas, il avait alerté les secours. La justice ne reconnaît pas l'euthanasie, qu'elle analyse comme un homicide volontaire avec préméditation. Il appartiendra donc aux jurés d'apprécier le contexte et les circonstances de ce drame humain. Dans cette épreuve, Pierre sera assisté par Me Elisabeth Lacroix de Gubernatis.
http://www.nicematin.com/derniere-minute/drame-de-leuthanasie-aux-assises-du-var-il-tue-son-epouse-malade-et-rate-son-suicide.1554448.html

===================

le mal peut momentanément s'aggraver et l'envie d'en finir être très présente, lorsque l'on entre dans une période critique septennale (dépression septennale). (l'épouse entrait apparemment dans sa période critique des 84 ans)

Aucun commentaire: