"accident"

Calais : l’homme atteint d’une balle à la tête en état de mort cérébrale, la thèse de la roulette russe écartée
Le parquet de Boulogne-sur-Mer a confirmé ce dimanche après-midi que ce n’est pas le jeu de la roulette russe qui a blessé Grégory Delrue qui se trouve désormais en état de mort cérébrale. Son ami, présent sur les lieux du drame, a été entendu puis libéré par le tribunal. Le parquet a ouvert à son encontre une information judiciaire pour homicide involontaire. Le mystère qui règne autour de la mort de Grégory Delrue, vendredi soir, rue Massena à Calais, ne sera peut-être jamais élucidé. Selon le parquet de Boulogne-sur-Mer, contacté hier après-midi, le Calaisien, âgé de 42 ans, a eu un geste « que personne ne comprendra jamais ». Ce dimanche, l’hypothèse du jeu de la roulette russe a été levée par le tribunal. De même que la tentative de suicide. 
Présent sur les lieux au moment du drame, l’ami de la victime a été placé en garde à vue. Il avait, dans un premier temps, été entendu au commissariat de Calais. Hier, le parquet a ouvert une information judiciaire pour homicide involontaire à son encontre. Le témoin, « effondré » selon le procureur, est ressorti libre du tribunal après avoir été présenté à un juge d’instruction. Il sera réentendu dans les prochaines semaines. Quel rôle a-t-il joué dans ce drame ? Le parquet devrait en dire plus ce lundi. Vendredi soir, pour une raison qui reste donc indéterminée, Grégory Delrue a placé son arme sous son menton. Il a tiré. La balle a traversé le cerveau. Hier après-midi, il était « en état de mort cérébrale », explique le parquet de Boulogne. La victime était membre du Cercle de tir de Calais, où il était très apprécié par ses collègues. « Un excellent tireur, très calme. L’un des meilleurs du club toujours prêt à donner des conseils », expliquait le président Jean-Pierre Decousser. Il possédait, de manière légale, six armes chez lui et est décrit, par le président du club comme « intarissable sur les notions de chargement et de qualité de la poudre ». Récemment la victime avait fait quelques confidences à des proches. Il aurait évoqué une séparation avec sa compagne et a parlé de la disparition de deux enfants, il y a plusieurs années. Après avoir longtemps travaillé comme marin-pêcheur, Grégory Delrue, après une période de chômage, venait de retrouver un emploi en tant que chauffeur-livreur dans une société de nettoyage calaisienne. Source : La Voix du Nord le 15 décembre 2013
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pleine période critique septennale des 42 ans... jour critique émotionnel ?
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