Soupçonnés d’être à l’origine de terribles sévices sexuels sur une fillette de 5 ans, sa mère et le violeur présumé ont été écroués, hier soir. Le Talangeois nie l’ensemble des faits reprochés. (.....)
Deux personnes aux rôles très différents dans le scénario cruel dévoilé, hier, dans nos colonnes, et en même temps indissociables. Il y a d’abord la mère de la petite victime. Une femme âgée de 30 ans, originaire d’Archettes, un petit village vosgien. Samedi, elle y amène sa fille, afin de la faire ausculter par le médecin de famille. Le généraliste découvre d’effroyables blessures et choisit de transférer l’enfant vers l’hôpital d’Epinal.
Face à la gravité des lésions, elle est finalement admise en urgence à Nancy, où durant, le week-end, elle subit une intervention chirurgicale.(.....)
La maman indique encore être venue avec sa fille, vendredi dernier, chez cet individu qui réside à Talange. Une visite dans un but précis : livrer son enfant à ce personnage qui lui a avoué ses penchants pédophiles. « La mère n’ignorait rien de ses projets », confie une source. En attesteraient des SMS et courriels en possession des enquêteurs.
« Un homme ordinaire »
Père d’un petit garçon, séparé, le suspect était, jusqu’à présent, « un homme ordinaire menant une vie ordinaire », décrit un proche. Ouvrier sidérurgiste, âgé de 34 ans, il était un parfait inconnu pour les autorités judiciaires. Un collègue voit en lui « un homme, poli, sérieux, ponctuel. Il n’a jamais rien laissé apparaître de particulier. » Le portrait colle mal avec les sévices infligés vendredi à la jeune victime…
Interpellé, mardi matin, à son domicile par les gendarmes de Maizières-lès-Metz, les enquêteurs ont saisi chez lui, comme chez la mère d’ailleurs, des ordinateurs dont les contenus sont en cours d’expertise. Des prélèvements ont également été effectués dans l’appartement du suspect situé dans une petite résidence de la rue de Metz, à Talange. Il y vit depuis quelques mois seulement.
Durant sa garde à vue, le pédophile présumé s’est montré peu bavard. Il a surtout nié l’ensemble des faits reprochés. S’il connaît effectivement la mère de la petite fille, il réfute le viol sur la mineure et tout acte de violence.
Hier soir, le Talangeois a été mis en examen pour viol sur mineur et la mère de la victime pour complicité de viol et non dénonciation de crime. Tous deux ont été écroués. Désormais, il appartient à la justice de répondre à la question que tout le monde se pose: pourquoi la mère a-t-elle laissé sa fillette entre les mains de cet individu ?
Source : Le Républicain Lorrain le 9 août 2012
http://www.skcenter.org/forum/index.php?showtopic=14829&hl=
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l'âge de l'intéressé est de 38 ans dans tous les articles de presse...
ce dernier article se rapproche de ma théorie des cycles : il y est dit que l'homme aurait 34 ans. il entre alors dans sa période critique septennale des 35 ans. cela pourrait éventuellement expliquer qu'il soit jusqu'ici un "homme ordinaire menant une vie ordinaire", parfait inconnu des autorités judiciaires...
tout ceci donc sous réserve de confirmation de l'âge des personnes car les erreurs sont fréquentes...
édit 17/08 :
Fillette violée à Talange : le père veut savoir
Accablé par le viol dont a été victime sa fille dans l’antre du pédophile présumé de Talange, le père de l’enfant s’est constitué partie civile. Pour prendre connaissance du dossier et savoir ce que son ex-compagne a fait.
(...) La justice suspecte cette femme, originaire des Vosges, d’avoir livré la petite victime à l’appétit sexuel du pédophile présumé. Un homme rencontré sur internet quelques mois plus tôt et dont elle était tombée amoureuse (...) les enquêteurs de la brigade de gendarmerie de Maizières-lès-Metz ont saisi les téléphones portables et les ordinateurs des auteurs présumés. Certains messages ou conversations sont « hallucinants et accablants », soupire une source marquée par ce qu’elle a vu.
« Incompréhensible »
D’après elle, la mère savait ce qu’il allait advenir de la fillette lorsque le 3 août, elle l’a amenée dans l’appartement de Talange. « Elle aurait même tenu la fillette pendant le viol. » Insupportable pour l’ancien compagnon de la maman. « Rien ne laissait présager ça », affirme M e Welzer.
« Il est vrai que ma cliente avait jusqu’ici une vie complètement lisse. Tout indiquait qu’elle était une bonne mère. Elle avait eu la garde de l’enfant en février après une enquête sociale, intervient M e Zakia Aït Ali Slimane, défenseur de la jeune femme. Personne ne comprend. Je pense que seule une expertise psychiatrique pourrait nous aiguiller. »(...)
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